Finale Nationale 17èmes Ovinpiades des Jeunes Bergers
Samedi 26 Février 2022
Salon International de l’Agriculture à Paris
Dans le cadre du programme Inn’Ovin, Interbev Ovins et l’ensemble de la filière ovine organisent les 17èmes Ovinpiades des Jeunes Bergers. Lors de ce concours qui s’adresse aux jeunes de 16 à 24 ans, élèves des établissements agricoles, le métier d’éleveur de brebis dévoile ses atouts pour susciter des vocations.
Dans les prochaines années, plus d’1 éleveur de brebis sur 2 partira à la retraite. Seulement, 44% de la viande ovine consommée sur le territoire est produite en France, le reste est importé. Pour assurer le renouvellement des générations mais également le maintien de sa production, la filière ovine propose près de 10 000 emplois d’éleveurs dans la prochaine décennie. En ovin lait comme en ovin viande, la filière recherche des jeunes motivés pour travailler dans un secteur où les débouchés sont réels : chefs d’exploitation, éleveurs, bergers, salariés agricoles…
Qui sera le meilleur jeune berger de France 2022 ?
A travers toute la France, les sélections territoriales battent leur plein entre Novembre 2021 et Février 2022. Chaque année, près de 1 000 jeunes de 16 à 24 ans tentent de se qualifier pour la finale nationale qui se déroulera le samedi 26 février 2022, au Salon International de l’Agriculture à Paris (Ring d’honneur – hall1).
Pour être parmi les 38 candidats sélectionnés, l’élite de chaque région française, ils devront réussir avec brio une série d’épreuves théoriques et pratiques, inspirées des gestes quotidiens de l’éleveur, comme trier des brebis à l’aide d’un lecteur électronique, apprécier la santé d’une brebis, évaluer son état corporel, lui parer ses onglons et faire le choix d’un bélier…
Théo meilleur jeune berger de France 2020
Aujourd’hui salarié sur une ferme ovine laitière en agriculture biologique et circuit court dans le Lot, Théo Buerle, 23 ans, est le dernier champion en date, puisque l’année dernière la crise sanitaire a eu raison de l’édition 2021 des Ovinpiades.
Originaire de la région parisienne, Théo a trouvé son bonheur dans la bergerie. C’est par passion pour les animaux que Théo s’est engagé dans cette voie. Après avoir réalisé des études au lycée de la Bretonnière (77), il a perfectionné ses connaissances en certificat de spécialisation ovin au CFAA du Lot (46).
Par trois fois, il a tenté sa chance aux Ovinpiades. C’est avec persévérance et acharnement que Théo a décroché ce titre de champion. Pour ce garçon des villes, ce titre a une saveur de revanche et est source de satisfaction personnelle.
Si l’on questionne les Français sur les motivations d’un jeune à exercer le plus vieux métier du monde, ils pensent à 75% que c’est le lien avec la nature, 66% pour la relation avec les animaux, 57% pour la vie à la campagne et 48% pour le fait d’être autonome*… Et c’est effectivement pour toutes ses raisons, que des jeunes choisissent ce métier.
Mais également lorsqu’on s’installe, les investissements nécessaires sont modérés et le retour sur investissement est rapide.
Et aussi parce que la filière ovine permet une bonne rentabilité (bon maintien des prix, demande supérieure à l’offre, politique agricole commune favorable), mais aussi une diversité des systèmes de production. De plus, elle offre de nombreux produits sous démarche de qualité.
*Enquête d’opinion sur le métier d’éleveur de brebis, réalisée par Opinionway pour la CNE
(Confédération Nationale des Eleveurs), en novembre 2019, sur un échantillon de 1000 répondants
