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Les Trèfles d’Or pour mettre en avant les élevages les plus engagés dans l’autonomie protéique - Les éleveurs caprins récompensés

Le volet élevage du programme Cap Protéines récompense les élevages les plus engagés dans une démarche d’autonomie protéique. Les premiers Trèfles d’Or ont été remis à des éleveurs caprins.

330 élevages ont été repérés pour leurs pratiques valorisant les protéines végétales issues de l’exploitation. Certains de ces élevages sont encore plus engagés dans une démarche d’autonomie protéique et sont mis en avant par un Trèfle d’Or. 

Ces récompenses symboliques veulent faire ressortir trois à quatre exploitations par espèces, celles avec les systèmes les plus autonomes et cohérents, celles avec les meilleurs résultats techniques mais surtout économiques ou celles ayant accomplis les plus gros efforts pour être autonome. 

Les premiers prix à être remis concernent les élevages caprins avec quatre élevages de chèvres récompensés : 


- Christophe Favard, éleveur de 200 chèvres dans la Vienne, autonome en protéines à 95 % et engagé de longues dates sur le sujet. Christophe a un objectif : « nourrir ses chèvres avec ses terres et nourrir ses terres avec ses chèvres ». Pour y parvenir, il a commencé par l’implantation de prairies multi espèces de légumineuses dont il maximise la qualité via un séchoir en grange. Il a ensuite décidé de faire pâturer ses chèvres et, depuis 2017, il cultive un méteil grain qui complète leur ration. En 15 ans, Christophe a gagné 67 points d’autonomie protéique avec des charges opérationnelles qui ne représentent plus que 19 % du produit brut et un revenu de 3,7 SMIC/UMO.
Sa fiche complète est à retrouver sur capproteines-elevage.fr/temoignages-d-eleveurs, de même qu’une vidéo.

- L’EARL Ferme de la Rabinière, de jeunes éleveurs bio d’Indre-et-Loire avec une autonomie protéique à 100 %. Ces fromagers fermiers cultivent de la féverole, de la luzerne et du lupin. Ils utilisent des tourteaux de colza fermier et font pâturer leurs 120 chèvres. En plus d’être autonome, les résultats techniques sont bons avec 1 071 litres par chèvre. En n’achetant que 28 euros d’aliments aux 1 000 litres, les résultats économiques sont également bons et les éleveurs se rémunèrent à hauteur de 3,6 Smic par UMO.

 

- Le Gaec du Mont, avec 350 chèvres dans la Loire et une autonomie protéique à 68% en zone herbagère grâce au pâturage, au séchage en grange et au méteil. Sur leur exploitation de 64 hectares dans le parc du Pilat, le Gaec du Mont a mis en place des solutions pour gagner en autonomie et avoir des chèvres productives tout en s’assurant d’une bonne image auprès des consommateurs. Les quatre associés ont développé le pâturage pour leur 350 chèvres, implanté des prairies temporaires multiespèces, investi dans un séchage en grange et introduit des méteils. Avec des chèvres à 900 litres de lait et seulement 350 g de concentrés pour produire un litre de lait, les associés du Gaec du Mont dégagent 3,4 Smic/UMO.
La fiche complète est à télécharger sur cap-proteineselevage.fr/temoignages-d-eleveurs. 

- L’EARL Les Pampilles, dans la Drôme, avec une autonomie protéique à 96 % grâce au pâturage et au foin de luzerne associés à des céréales. Cet élevage en conversion bio produit en moyenne 945 litres de lait par chèvre en distribuant moins de 300 kg de concentrés par chèvre par an. L’EARL les Pampilles cultive 14 hectares de luzerne, 6 hectares de prairies multi-espèces et 20 hectares de maïs, orge et blé pour nourrir les 120 chèvres saanen. La luzerne est récoltée avec beaucoup de précaution pour garder des feuilles et une MAT de 18 à 20 % de MAT. Les chèvres pâturent au fil avant de fin février à fin septembre. Grace à l’irrigation, l’herbe reste verte et les éleveurs alternent pâture et fauche.
Une vidéo présentant la ferme est à visionner sur https://www.cap-proteines-elevage.fr/temoignages-deleveurs.

Les Trèfles d’Or ont été remis lors de deux journées techniques majeurs pour les éleveurs caprins.


Les Trèfles d’Or pour les élevages bovins laitiers, bovins allaitants, ovins laitiers et ovins allaitants seront remis lors du Salon de l’agriculture 2023.


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