Désinfection avant la rentrée

La rentrée en bâtiment est proche pour beaucoup d’animaux, que ce soit en vue des mise-bas ou pour préparer l’hivernage à l’abri. Si cela n’a pas été fait immédiatement après la sortie des animaux au pâturage, solution qui reste préférable, il est grand temps de penser à l’assainissement des bâtiments d’élevage.


Désinfection  avant la rentrée

Lors de la sortie au pâturage au printemps dernier, ou après le dernier passage d’animaux dans les bâtiments, la charge infectieuse et parasitaire de ceux-ci était à son maximum. Il est donc important, avant de rentrer pour une nouvelle saison, de faire baisser cette pression afin de limiter un maximum les pathologies qui en découlent.

Seuls un nettoyage et une désinfection, suivis d’un vide sanitaire, seront réellement efficaces pour cela. Il faut garder à l’esprit que le nettoyage et la désinfection sont deux étapes complémentaires. Un nettoyage sans désinfection est insuffisant et une désinfection sans un bon nettoyage est quasi inutile.


Avant tout, un curage pour faire le ménage

Cette première étape a pour but d’évacuer la plus grosse partie du fumier constituée par la litière accumulée. On démonte et on sort du bâtiment tout le matériel mobile (contention, bacs, auges, râteliers…), avant d’évacuer le fumier puis de racler les matières organiques sur le sol et les murs.

Attention, sur les sols en terre battue, l’évacuation du fumier ne se fera qu’après le nettoyage des murs (voir étape suivante), afin d’absorber l’eau pulvérisée et d’éviter de transformer le sol en gadoue. Le décapage des soubassements ne se fera alors qu’après.


Nettoyage, pour mettre les microbes à nu

L’objectif de cette étape est de désincruster et d’éliminer toutes les souillures organiques (paille, fèces, poussières…) collées dans le bâtiment, permettant ainsi une plus grande efficacité du désinfectant qui sera ensuite appliqué. En effet, le biofilm formé par les graisses et salissures constitue non seulement une protection vis-à-vis des désinfectants pour les microbes qu’il renferme, mais il inactive également bon nombre de désinfectants sensibles aux matières organiques.

Ce nettoyage se réalise en 2 sous-étapes :

  • Détrempage et détergence par l’application d’un détergent (DT FOAM) au pulvérisateur ou au canon à mousse, que l’on va laisser agir 1 heure. Le détergent permet à l’eau de pénétrer à l’intérieur du biofilm et de le dissoudre, laissant à nu les microbes. L’idéal est d’utiliser un canon à mousse, mais une pulvérisation classique peut suffire,
  • Décapage et rinçage au nettoyeur haute pression.

Désinfection, pour détruire les microbes… et les parasites

Elle doit se faire rapidement après le nettoyage, dans un bâtiment encore humide. Les microbes, mis à nu par le nettoyage, sont dans ces conditions plus sensibles au désinfectant utilisé. On choisira un désinfectant au moins bactéricide (SANITERPEN PLUS), si possible également fongicide et virucide (VULKAN MAX, VIRKON S), en fonction des antécédents sanitaires du bâtiment. Le choix doit également se faire selon la nature des sols et des murs et les conditions de température au moment de l’application, qui peuvent modifier l’efficacité de certains désinfectants.

La dilution, la dose et le mode d’application préconisés par le fabricant doivent être scrupuleusement respectés. Généralement, on utilise 30 litres de solution diluée de désinfectant pour 100 m², que l’on peut appliquer avec un simple pulvérisateur à dos.

Les étapes de nettoyage et de désinfection doivent aussi concerner le matériel mobile qui a été sorti du bâtiment à l’étape du curage.

Prévenir la coccidiose et la cryptosporidiose

Selon l’intensité des problèmes de parasitisme rencontrés durant l’hivernage précédent, on pourra avoir recours à un désinfectant également reconnu pour son efficacité contre les ookystes de coccidies et de cryptosporidies (PROPHYL S). Cette action permettra de détruire ces formes de résistance, qui peuvent survivre dans le bâtiment pendant des mois, avant la rentrée des animaux. Attention, pour obtenir une efficacité contre ces parasites, ce désinfectant doit être utilisé à une dilution de 2% et à raison de 50 litres de solution ainsi obtenue pulvérisés sur 100 m².

Vide sanitaire, pour parfaire l’assainissement

Une période minimale de 15 jours est nécessaire avant de rentrer à nouveau des animaux dans le bâtiment, si on veut tirer parti du vide sanitaire. Si cette période sans animaux ne peut pas être respectée, il faut au moins attendre que le bâtiment soit parfaitement sec avant la rentrée. En effet, un bâtiment désinfecté n’est pas pour autant stérile, et l’humidité favorise le développement des microbes restants. L’assèchement complet du bâtiment complète ainsi l’assainissement.

Hygiène de la zone de mise-bas

Il est également important de renforcer au maximum l’hygiène de la zone de mise-bas, boxes ou cases, avant les premières naissances.

Cela passe bien évidemment par une hygiène rigoureuse de la litière, que l’on peut ensemencer de bactéries favorables qui vont lutter spatialement contre l’implantation des bactéries pathogènes et limiter les risques de maladies néonatales qu’elles entraînent. A ce titre, un épandage de 80 g / m² de VETALHY NURSERY 0110132 , qui peut se décomposer la première fois en 40 g avant  paillage puis 40 g après, est particulièrement bénéfique, surtout s’il est renouvelé ensuite une fois par semaine. 


VETALHY NURSERY est un complexe bactérien lyophilisé appartenant aux groupes des bactéries lactiques et des Bacillus subtilis, sur un support ultra absorbant captant 4 fois son poids en eau. Il associe donc des propriétés absorbantes et de prévention des multiplications bactériennes. Il contient également des huiles essentielles d’Eucalyptus globulus, pour la désodorisation et une activité sur l’appareil respiratoire des animaux. Utilisable en Agriculture Biologique, son efficacité a été testée sur l’ensemble des bactéries gram + (Clostridium, Staphylocoques, Listéria, Entérocoques, Streptocoques, Microcoques) et gram – (Escherichia Coli, Salmonella, Pseudomonas, Actinobacter) de la litière.


En association ou non avec ce produit litière, La gamme VETALHY (VETérinaire ALliance HYgiène) propose également un nouveau concept de prévention des maladies néonatales. Il s’agit de VETALHY FLORE, un complexe de lactobacilles destiné à coloniser le milieu sur lequel il est pulvérisé, permettant ainsi d’orienter la flore microbienne de façon favorable et de limiter le développement des bactéries pathogènes. VETALHY FLORE se pulvérise pur une à deux fois par semaine sur l’ensemble des matériels de la zone de mise-bas, ou se nébulise dilué à 50% avec un nébulisateur électrique de type HURRICANE 0800680 .


Dérivés du pin et désinfection

Les pins des Landes et leurs forêts ont été sur le devant d’une actualité malheureuse cet été, avec les nombreux incendies qui les ont touchés.

La forêt des Landes de Gascogne est le plus grand massif forestier d’Europe et un élément de poids dans l’économie de cette région. Détenue à 80 % par des sylviculteurs privés qui gèrent le renouvellement des parcelles, c’est une forêt cultivée, d’où l’alignement parfait des arbres et leur espacement régulier. 

L’une des utilisations du bois récolté est la fabrication de la pâte à papier. Les dérivés terpiniques ou résiniques du pin sont des sous-produits de cette fabrication. Chez notre fournisseur ACTION PIN, société implantée au cœur des Landes depuis 1995, ce sont les dérivés terpéniques qui sont essentiellement utilisés pour leurs multiples propriétés. La première de ces propriétés est l’odorisation, mais les dérivés terpéniques ont aussi des propriétés décapantes, solvantes et mouillantes. Le laboratoire de formulation d’ACTION PIN a également développé un savoir-faire particulier sur les savons d’acides gras et de dérivés résiniques, qui sont utilisés dans les formules des produits d’hygiène pour leurs propriétés tensio-actives.

Les principaux produits d’hygiène à base de dérivés du pin qui sont disponibles à l’Alliance sont les suivants : SANITERPEN DK CHOC (insecticide), SANITERPEN PLUS (désinfectant bactéricide), INSECTICIDE POUDRE AU PYRETHRE. Le point commun de ces différents produits réside dans le fait qu’ils sont tous issus du végétal et formulés à base de dérivés de Pin des Landes. Leur développement répond ainsi à des exigences d’origine, de respect de l’environnement, de préservation de la santé et de la sécurité des utilisateurs, tout en respectant les critères d’efficacité propres à l’usage professionnel.

Voici un focus sur le désinfectant de cette gamme, le SANITERPEN PLUS : 0110011  0104597

- Désinfectant odorisant concentré pour le traitement des logements, matériels d’élevage et de transport des animaux domestiques,

- Substances actives : chlorure d’alkyl diméthylbenzyl ammonium (CAS n° 68424-85-1 : 49 g/l), N-(3-aminopropyl)-N-dodécylpropane-1,3-diamine (CAS n° 2372-82-9 : 20 g/l), acide glycolique (CAS n° 79-14-1) : 10,4 g/l,

- Activité bactéricide en dilution de 1 % à 2 % selon les usages,

- Puissant et agréable parfum frais et herbacé bien toléré par les animaux,

- Produit biocide classé TP2 (désinfectant) et TP3 (hygiène vétérinaire) à usage professionnel et grand public.