- Par Delphine Daniel
Un bon ensilage : une garantie alimentaire et sanitaire
La qualité de l’ensilage distribué en hiver se détermine dès la réalisation du chantier d’automne. La qualité du grain pour le maïs, la quantité de matière sèche dans la plante, le tassement, la propreté, le lieu de stockage conditionnent les résultats obtenus avec cet aliment. Mais dans des contextes climatiques aussi hétérogènes et peu prédictibles que ces dernières années, planifier un chantier d’ensilage dans les meilleures conditions de pluviométrie et/ou avec une plante (maïs ou herbe) récoltée au stade idéal peut se révéler être une gageure. Il est alors tentant de distribuer ces fourrages fermentés même si la qualité et la conservation ne sont pas au rendez-vous. Avant de prendre cette décision, il est important de connaître et d’évaluer les risques encourus.
La listériose, un temps d’incubation parfois élevé
Le premier piège sanitaire avec les fourrages fermentés et le plus connu est la listériose. Listeria (monocytogénes ou ivanovii) est une bactérie vivant dans le sol et proliférant dans les fourrages fermentés si l’humidité est élevée, en présence d’air et/ou d’un pH faiblement acide (>4). On la retrouve donc en cas d’excès d’humidité, d’ensilage mal tassé, mal obturé (bâches percées, non jointives, balles d’enrubannés mal stockées…) avec une baisse de pH insuffisant. La présence de terre est le facteur déterminant. La terre peut provenir des...
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